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Gustave Flaubert

Auteur : Olivier Courtois - Olivier.COURTOIS@adecco.fr

(Rouen 1821- Croisset 1880)

Gustave Flaubert naît à Rouen le 12 décembre 1821. Il est le fils de Achille Cléophas Flaubert et de Justine -Caroline Fleuriot. Son père dirige l'hôtel Dieu de Rouen et c'est d'ailleurs là qu'il grandira. Trois ans plus tard, la famille Flaubert accueille une fille Caroline. En 1832, il entre au collège Royal (lycée de Rouen). En 1836, il rencontre à Trouville-sur-mer Maurice Schlesinger, et surtout sa femme, Elisa, pour laquelle il nourrît un amour sans espoir. Entre 1837 et 1839, alors qu'il est encore au lycée, il publie différents textes et collabore notamment à une revue littéraire rouennaise " Colibri ". En 1840, il est reçu bachelier, et part visiter avec le Docteur Cloquet les pyrénnées et la Corse, en passant par Marseille.

En 1841, il s'inscrit à la faculté de droit de Paris, et alors qu'il écrit en parallèle à ses études il est reçu à son examen de première année en 1842. En 1843, il écrit une première version de ce qui deviendra " Madame Bovary " et rencontre Maxime du Camp qui deviendra un de ses grands amis. Il échoue cette année à son examen. L'année suivante en 1844 alos qu'il est en voyage à Pont-l'Evêque il est victime d'une crise d'apoplexie. Marqué par cet accident, il décidera notamment de renoncer à ses études de droit et il s'installera définitivement à Croisset à côté de Rouen. L'année suivante, il visite avec sa soeur et son beau-frère l'Italie. En 1846, sa soeur décède après avoir donné naissance à une fille. Flaubert décide d'abriter celle-ci ainsi que sa propre mère à Croisset. Il fait aussi la rencontre à Paris de Louise Collet qui deviendra sa maîtresse et sa muse.

En 1847, il voyage en Tourainne et en Bretagne avec Maxime du Camp. L'année suivante il est à paris avec son ami Bouilhet à Paris pendant la révolution. Son autre ami, du Camp qui est garde national, est d'ailleurs blessé. Pendant cette période il commence la rédaction de "La tentation de Saint-Antoine ". Il finit cette oeuvre et la lit à Bouilhet et Du Camp qui la déclare "manquée". En 1850, il part pour un voyage dans le Moyen-Orient passe par la Grèce puis revient à Croisset en traversant, l'Italie. Il commence alors la rédaction de "Madame Bovary". En 1852, il se brouille avec Du Camp, et s'investit pleinement dans la rédaction de "Madame Bovary", il y travaillera jusqu'en 1856, et entretiendra pendant cette période une correspondance avec Victor Hugo. Une fois terminée, il vend son oeuvre à "La revue de Paris" qui la publie en censurant certains passages. Il vend aussi les droits à l'éditeur Lévy. En 1857 commence le procès contre Flaubert et "Madame Bovary", il sera acquitté en février.

De retour à son oeuvre il renonce à la publication de la tentation de Saint-Antoine et décide de commencer un roman sur Carthage qui deviendra Salammbo. Il travaille sur ce manuscrit jusqu'en 1862, et séjourne brièvement à Paris lors de la rédaction du contrat. En 1863, il fréquente beaucoup les soirées parisiennes et collabore littérairement avec Bouilhet et d'Osmoy. Il commence aussi à correspondre avec George Sand. En 1864, il est convoqué par l'empereur à Compiègne. Sa nièce se fiance. Cette même année, il trouve le temps de concevoir le plan de " l'éducation sentimentale ". Il y travaille jusqu'en 1869 en entrecoupant son travail par divers séjours à Paris. A la fin de la rédaction, il décide de reprendre "la tentation de Saint-Antoine ". Cette année est aussi marqué par le décès de son ami Bouilhet. En 1870, pendant la guerre Flaubert se fait infirmier à Rouen, puis il est nommé lieutenant dans la garde nationale. Lors de l'armistice, il décidera de retirer sa légion d'honneur. Il travaille toujours sur son oeuvre et publie notamment en 1874 une pièce " le candidat " puis enfin reprendre " la tentation de Saint-Antoine ". Il commence alors la rédaction de " Bouvard et Pécuchet ". En 1875 , il est très angoissé par la faillite financière de son neveu, qui va en partie le ruiner. Il écrit en 1876, Saint-Julien, Un coeur simple et Hérodias, et publie l'année suivante "les trois contes". Il meurt en 1880 d'une hémorragie cérébrale.

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